L'école 

 Ecole de mon enfance
aux odeurs de cire
de craie, d’encre.
 
Que sont devenues
les tables et bancs de bois
D’antan !
 
Les encriers en porcelaine
nos grands pulls en laine.
 
Le silence depuis longtemps
a remplacé les cris des enfants.
 
 
Ceinturé par les immenses marronniers,
combien de secrets dans tes murs épais
dois –tu receler ?
 
Dans le village
sans âme
qui s’éteint
la cloche de l’église lentement
tinte.
 
Philippe Barbier 
 
 Poète de villabé

MOSCOU   (1979)
 
Je me souviens de ce dernier soir
sur les bords de la Moskova
sachant que l’on ne se reverrait pas.
 
 
 
Le repas avait été sublime
arrosé de vodka,
je te scrutais pour fixer à jamais ton beau visage
dans l’album de souvenir de ma mémoire.
 
 
 
Je n’ai à ce jour jamais retrouvé
le goût de ta bouche qui m’offrait ces délicieux
baisers ;
peut être que cela aussi à disparu, comme l’odeur
des violettes de mon enfance
la saveur des fraises des bois.
 
 
 
Pardon de t’avoir abandonnée à ce régime stalinien
de faucon, moi le citoyen d’un état républicain.
 
 
 
Je me souviens de ce dernier soir sur les bords
de la Moskova.
 
                                                  Philippe Barbier.

 Poète de Villabé.

 

J’enseignerai, si je le puis jusques aux pierres à se soulever contre les tyrans de la terre.
LORD BYRON

     

     

 
Accusé Toros…
 
Accusé Toros !
La cour inhumaine suprême
Vous condamne à mourir dans l’arène !
Votre seul crime, être né taureau
Dans une époque où subsiste encore des bourreaux.
 
Sachez que vos heures de souffrance
Vont distraire quelques malfaisants.
Enfermer dans le noir toute une nuit
Vos yeux enduits de quelques saloperies
On va vous jeter seul au milieu de l’arène
Comme un pauvre gladiateur sous l’empire de Marc-Aurèle.
 
Là où l’on torture encore des animaux
La civilisation recule, creuse son propre tombeau !
 
Philippe Barbier
 
 
Philippe Barbier poète (Villabé 91)
Membre et administrateur d’Europoésie
Membre du C R A C   (Comité Radicalement-Anti-Corrida)
LES JARDINS OUVRIERS
 
 
 
Oublier la misère
loin de l’usine délétère
qui vole des heures de vie ;
dans ces jardins ouvriers
lieux d’évasion, d’oubli.
 
 
Ces lopins de relaxation
de relation,
ce plaisir humble
des gens simples ;
 
 
qu’un jour par un néfaste
décret technocratique
sans âme ;
la machine infernale
efface et rase adieu bel endroit
bucolique.
 
 
 
Laisse place au béton
et son lot d’abomination,
triste.
 
 
 
 
 
 
Philippe Barbier poète Villabéen
 
 

 
L’odeur du patchouli, ma madeleine de PROUST …
 
 
 
Voilà que me reviennent
Ces moments rares couleur de ciel
Nous étions deux adolescents
Main dans la main, dans l’insouciance
Elle magnifique ses cheveux couleur isabelle
Moi une mèche rebelle dans mes yeux bleu pastel
Des effluves de patchouli nous enveloppaient
Nous échangions nos bijoux abstraits
Entre deux poèmes, nous écoutions Bob Dylan
Notre morceau préféré hurricane…
Mais qu’ils sont loin ces moments délicieux d’innocence
Ils sont passés comme une étoile filante
Mais ils restent inscrits dans nos âmes
Comme une jolie fable…
 

 

PHILIPPE BARBIER POETE (VILLABE 91)

 

Femmes.

Jamais je ne me lasserai de vous contempler.

 
 
L’inconnue assise sur son lit,
écarte de ses doigts la soie d’un bas ;
un pied menu couleur de miel ;
pénètre cette deuxième peau ;
geste sensuel et délicat
que l’homme le plus raffiné
ne pourra jamais égaler.
 
 
 
                                               Philippe Barbier poète de Villabé.
 
 
Le poème d'Eva BORGUS une amie poétesse de Lille. 
 
 
A mon ami Philippe, sculpteur de la poésie.
 
 
Comme tes mots ce jour m’ensoleillent …
Tes poèmes se révèlent avec tant d’harmonie
Avec ta vérité qui comme tu le dis
N’est elle pas celle de l’imaginaire ?
Où la création est la plus pure
Tes poésies sont à mes yeux des roses éternelles.
 
Ce matin les oiseaux chantent la mélodie
La musique de leur chant est si sensuelle
Que mon cœur vibre d’énergies nouvelles
L’amour de la beauté est l’âme de ton être
Prince des idées, sculpteur de la pensée.
 
Tu es l’ami dont on garde le parfum de poésie et d’amitié
Ton écriture est une sensibilité à fleur de peau
Pure merveille pour un cœur si fragile
Quand le soleil chavire mais que l’âme l’immortalise.
 
Tu es l’ami généreux qui plait aux poétesses
Tes énergies sont pleines de rires, de folies, de désirs
Malgré le temps qui passe rien ne s’efface
Tu es Philippe, le poète et l’ami impérissable
Ta sensibilité dans la poésie est celle d’un génie.
 

 

 
 



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