Coup de plume au derrière…
 La rubrique de Philippe BARBIER.
Il m’arrive comme Timon le misanthrope d’haïr le genre humain,de devenir cynique comme Diogène,heureusement chez moi cela ne dure jamais longtemps.Voilà l’objet de mon courroux : la bêtise tout simplement,comment nommer autrement ce mépris que certaines personnes ont pour la publication à compte d’auteur ou l’autoédition.Un petit rappel historique,le grand Pierre Larousse le père de notre cher dictionnaire ;Rimbaud le poète aux semelles de vent,je cite volontairement ces deux monuments, édités à compte d’auteur,mais il y en a des dizaines d’autres.Jules Verne son premier roman essuya 15 refus ! Mais il n’y a pas que la littérature,que dire de Van Gogh pas un tableau vendu de son vivant,j’invite d’ailleurs les esprits méprisants à lire le livre d’Antonin Artaud « Van Gogh le suicidé de la société ».Enfin le célèbre sculpteur Rodin dont l’entrée aux Beaux Arts lui fut refusée.Le meilleur pour la fin,avec cet article du magazine lire de mars 1997, où Philippe Sollers nous expliquait que des gens s’étaient amusés à taper à la machine des textes des illuminations de Rimbaud et les avaient envoyés aux éditeur qu’ils les avaient refusés !Après le rire jaune que cela peut provoquer,arrive le temps de la réflexion…Le problème ne vient t’il pas du fait que l’on mélange trop souvent savoir intellectuel et culture,nous faisons confiance à des gens instruits alors que la jouissance esthétique,n’est pas purement intellectuelle,un cas que je connais bien puisqu’il s’agit du mien,la musique de Purcell me transporte,pourtant je ne connaît rien de la théorie musicale.
J’attends la réponse des méprisants, ces gens qui semblent tout savoir…

 

La rubrique de Philippe BARBIER, poète & pamphlétaire
Les belles promesses…
Noël vient à peine de se terminer, qu’on va bientôt nous reparler de cadeaux…Les pères noël de la politique vont dans quelques temps sortir de leurs hotte de belles promesses, on va les revoir sur les marchés de nos villes et de nos campagnes, nous tendant la main avec un grand sourire…

Ce sont des êtres étranges, des entités mystérieuses, car en dehors des périodes électorales, ils sont pour la plupart invisibles, impossible de les rencontrer, vous leur écrivez comme un enfant au père noël, aucune réponse, ou alors c’est le troisième lutin du bureau du quatrième sous-sol qui vous envoie un message laconique, administratif et froid. Aux urnes citoyens

                            

LA RUBRIQUE DU POETE PAMPHLETAIRE : Philippe BARBIER, poète nervalien -  http://philipoete.wifeo.com/ :  « L’on doit se taire sur les puissants, il y a péril à en dire du mal. Tant pis Monsieur de la Bruyère, j’en prends le risque ».

Les puissants de ce monde, si prompte à chasser les dictateurs, comme en Irak…Qu’ont-ils fait ou que font-ils contre les dictateurs de la grande finance ? Ceux qui délocalisent en masse vers des pays où l’ouvrier n’a de salaire que le nom ! Des milliers d’emplois qui disparaissent dans le privé comme dans le public ; des gens qui en quelques secondes perdent leurs biens mobiliers et immobiliers, après des années de labeur, pour rejoindre le long cortège funèbre des chômeurs, des sans domiciles fixes. Dans un monde dominé par le dieu fric, où l’homme est réduit au rang d’esclave de production, produire, encore et encore, pour le profit d’un petit nombre de privilégiés. Sous la haute protection des états défenseurs des droits de l’homme d’affaires ! Ils ont été soi disant surpris de la crise financière ? Alors que des hommes, comme le philosophe Jacques Derrida, disait il y a de cela une dizaine d’année, il faut une Europe plus sociale moins marchande, il nommait, je le cite : le «poker du mal»: La Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), L’Organisation mondiale du commerce (OMC). Puis l’écrivain russe Zinoviev, lui aussi dénonçait la dictature des marchés financiers et l’abrutissement organisé de la population par les médias. Enfin Octave Mirbeau 1848/1917 Ecrivain et journaliste Français. « Le capitalisme industriel et financier, qui permet aux gangsters et prédateurs des affaires de se partager les richesses du monde » ! Pour moi, La crise financière, c’est NON LIQUET, une expression des juges romains, quand ils n’entendaient pas une cause. CELA N’EST PAS CLAIR !

 

 

 

LA RUBRIQUE DU POETE PAMPHLETAIRE : Philippe BARBIER, poète nervalien -  http://philipoete.wifeo.com/  ou « poète nervalien » : 

67 ans !

Voilà qu’on nous annonce tranquillement que nous allons partir en retraite vers 67 ans. Cela va nous permettre de mettre de l’argent de côté pour notre belle maison en bois,du chêne de préférence,un petit chez soi d’une place,avec des voisins sympas et pas bruyant pour un sou,un repos enfin bien mérité,dans un endroit sympathique,communément appelé cimetière. Macabre je le suis peut être, mais réaliste ça j’en suis certain. Qu’on arrête de nous raconter des histoires avec ces centenaires de plus en plus nombreux,sportifs,voyageurs de  l’extrême,faisant l’amour du matin au soir avec des minettes de 50 piges ! Allez visiter les maisons de retraites, les centres de gériatrie et les hôpitaux, vous verrez les tronches de nos pauvres vieux…Bien sûr il y a quelques exceptions, mais ceux qui sont assez bien conservés ce sont ceux justement qui ont eu la chance de partir en retraite à 60 ans voir avant. Pour nous faire avaler la pilule, ils ont un autre argument, les caisses sont vides,pipeau,il y a du fric,voir les grosses fortunes,les patrons et leurs parachutes dorés,l’état à bien su trouver l’oseille pour renflouer les banques… La France était l’exemple dans le monde entier en matière sociale, obtenue grâce à des luttes sanglantes, si nous les laissons faire, demain ils supprimeront les congés payés !! Et puis nous allons travailler jusqu’à 67 voir 70 ans, alors que les jeunes n’ont pas de boulot ou des jobs de misère. C’est ça leur grande idée de l’Europe…

 

 

 

LA RUBRIQUE DU POETE PAMPHLETAIRE : Philippe BARBIER, poète nervalien - http://philipoete.wifeo.com/  ou « poète nervalien » : Matraque en guimauve…
On peut rêver pourquoi pas d’un monde meilleur où la violence aurait complètement disparu, plus de méchants que des gentils. Alors la police serait équipée de matraques en guimauve et de pistolets à eau non pétillante de préférence…
Sans plonger dans la paranoïa ni dans le tout sécuritaire, à l’inverse ne soyons ni naïfs ni angéliques, un excès d’angélisme pourrait bien conduire notre pays à des situations ingérables, avec comme conséquence la montée en puissance des extrêmes. Malgré les beaux discours lénifiants, ou de fermeté des uns et des autres, l’insécurité est grandissante, cela devient insupportable pour bon nombre de citoyens, agressions, dans les transports, les supermarchés, les parkings, chez soi, sur la voie publique. Puis à l’école, les collèges, on vient d’ailleurs de créer les E M S (Equipe Mobile de Sécurité). Leur mission dans les établissements de l’Education nationale est triple : intervention, sécurisation et organisation d’actions de prévention sur le trafic de drogue ou la violence. Oui les gens n’osent plus se rendre aux spectacles, au restaurant de peur d’être agressés. Nous n’en sommes pas encore à ressembler à l’Afrique du sud ou chaque jour en moyenne 50 personnes sont assassinées, mais un proverbe dit ceci : un homme averti en vaut deux. Lorsque la police fait correctement son travail et elle le fait très bien la plupart du temps. Bien sûr comme dans toutes professions il existe des mauvais éléments. Mais arrêtons de taper sur les bleus pour un oui pour un non. Personnellement cela ne me dérange pas d’être contrôlé, je n’ai rien à me reprocher, je travaille honnêtement depuis l’âge de 16 ans. Mon article va peut être déplaire à certains, mais voyez vous, je préfère les flics aux tueurs, aux violeurs et aux trafiquants de toutes sortes. Par contre ce qui me révolte c’est qu’avec la technologie de pointe en matière de police scientifique, les erreurs judiciaires* perdurent et des innocents se retrouvent condamnés. En ce qui concerne les gardes à vues elles ne devraient être réservées que pour les cas sérieux. Il faut aussi renverser la courbe montante de la pauvreté, du chômage des jeunes en particulier et stopper de la manière la plus forte possible les licenciements ! Il est évident que poussé par le désespoir et la faim, un homme même le plus probe, sera tenté pour survivre de commettre des actions délictueuses. Mais comme le disait un député courageux de gauche, « une société a besoin d’ordre et de règle,la délinquance touche essentiellement,les plus modestes,affirmer que la sécurité est une priorité constitue naturellement un discours de gauche ». Je me permets d’ajouter ceci : on ne doit sous aucun prétexte soutenir l’insoutenable et défendre l’indéfendable. Sinon c’est la mort assurée de toute démocratie.
 
** « J’ai pu sentir jusqu’à l’angoisse que la justice humaine est chose douteuse ».
                                   André Gide (Souvenirs de la cour d’assises).

 

 

 

 
 



Créer un site
Créer un site